Institut français de recherche scientifique internationale, l’IRD contribue à renforcer la résilience des sociétés face aux bouleversements globaux. Il est présent dans plus de 50 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique, ainsi qu’en France hexagonale et dans les Outre-mer. 

Ses activités de recherche répondent de manière concrète à des besoins prioritaires : atténuation et adaptation aux changements climatiques, lutte contre la pauvreté et les inégalités, préservation de la biodiversité, accès aux soins, prise en compte des dynamiques sociales. Les questions de recherche sont élaborées avec les acteurs de terrain et les populations locales. Les équipes croisent les regards, les disciplines et les connaissances à travers des partenariats de long terme pour construire des solutions robustes et à fort impact.

L’IRD défend une recherche qui bénéficie au plus grand nombre. Il partage les résultats de ses projets et met la science au service de l’action. Il accompagne ainsi la transformation des sociétés vers des modèles sociaux, économiques et écologiques plus justes et durables.

Institut des Géosciences de l’Environnement UMR 5001 / UR 252 – 460 rue de la Piscine, Saint Martin d’Hères.

L’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) est un laboratoire public de recherche sous les tutelles du CNRS, l’IRD, l’Université Grenoble Alpes (UGA), Grenoble-INP et l’INRAE, qui travaille sur les changements climatiques et l'anthropisation de notre planète dans les régions polaires, de montagne et la zone intertropicale, régions particulièrement sensibles et aux enjeux sociétaux majeurs. Il rassemble environ 330 personnes dont 190 membres permanents (chercheurs.es, enseignant.es-chercheurs.es, ingénieur.es et technicien.nes) et environ 140 personnels en contrat à durée déterminée (doctorant.es, chercheurs.es et IT). Le laboratoire accueille également chaque année plusieurs dizaines de stagiaires et visiteurs scientifiques. Le laboratoire est installé sur trois sites du campus universitaire de Grenoble (bâtiments Glaciologie, OSUG-B - Maison Climat Planète, et INRAE). L’IGE constitue l’un des principaux laboratoires de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG), une structure fédérative de l’INSU.

Vous intégrez le projet de recherche FAIRNATURE BIODIVERSA+ afin d'évaluer les compromis entre les dimensions de la justice et leurs effets sur la biodiversité et les services écosystémiques de la mise à l'échelle des solutions basées sur la nature. Ce projet sera développé par un raisonnement théorique ainsi que par des entretiens semi-structurés avec des concepteurs/metteurs en œuvre de solutions basées sur la nature. Potentiellement, la modélisation pourrait également être mise en œuvre pour évaluer ces compromis et leurs impacts sur la biodiversité et les services écosystémiques. 

L’IRD, au cours de votre parcours professionnel, vous accompagne dans le développement de vos compétences. 

L’Institut met à votre disposition un panel d’outils tel que le parcours digital d’intégration, l’accès à la formation permanente, à la promotion et la mobilité.

L’IRD offre, en fonction des activités, la possibilité de télétravailler de 1 à 3 jours hebdomadaires. 

En rejoignant l’IRD, vous bénéficierez : 

De 32 jours de congés + 13 RTT (pour un temps plein à 38h30 hebdomadaire)

Tickets restaurants OU d’une restauration collective (en fonction du site) 

Souscription annuelle (facultative) à l’Association des Œuvres Sociales : prestations vacances-loisirs et sportives-culturelles

Participation à hauteur de 15€/mois pour la protection sociale

Ces dernières années, les solutions fondées sur la nature sont apparues comme un outil prometteur pour atteindre les principaux objectifs de durabilité, aider l'humanité à rester dans les limites de la planète et revoir notre relation avec l'environnement. Les NbS sont essentielles pour atteindre les principaux objectifs de durabilité, notamment les engagements pris dans le cadre des stratégies de l'UE en matière de biodiversité et d'adaptation, le défi de Bonn et le cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020. Pour atteindre ces objectifs politiques, les NbS devront être mises en œuvre à des échelles considérables dans une diversité de contextes sociaux, économiques et écologiques et être soutenues par de multiples institutions [1]. Si elle est mise en œuvre de manière équitable et à grande échelle, la NbS peut modifier la manière dont les objectifs en matière de climat, de biodiversité et de bien-être humain sont atteints et contribuer ainsi de manière significative à un changement transformateur juste - « une réorganisation fondamentale, à l'échelle du système, des facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris les paradigmes, les objectifs et les valeurs, qui comprennent également l'allocation des ressources et les processus de gouvernance » [2]. Les NbS se sont avérés efficaces dans de nombreux contextes locaux [3, 4], mais ont suscité des inquiétudes quant à la justice, car les parties prenantes sont susceptibles d'être affectées de différentes manières, créant potentiellement des gagnants et des perdants [5, 6]. Ces préoccupations sont susceptibles d'être amplifiées lors de la mise à l'échelle des NbS dans d'autres contextes et d'autres lieux. L'extension de la NbS soulève donc des questions complexes en matière de justice. Afin d'obtenir un soutien généralisé pour la NbS, nous devons comprendre les préoccupations en matière de justice et les impacts de la NbS sur les systèmes sociaux, économiques et écologiques.

Vous êtes hautement motivé et qualifié pour développer le cadre conceptuel et le tester, par le biais d'entretiens semi-structurés ou d'enquêtes, ainsi que, potentiellement, d'approches de modélisation, afin d'évaluer les compromis entre les dimensions de justice dans la mise à l'échelle des NbS, ainsi que les impacts sur la biodiversité et les services écosystémiques.