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Doctorant impacts du changement climatique dans les Andes H/F


Détail de l'offre

Informations générales

Date limite de candidature

10/10/2025

Type de recrutement

Doctorat

Durée du contrat

36 mois

Description du poste

Catégorie

Catégorie A (cadre)

Poste ouvert aux :

Contractuels

Domaine / métier

SCIENCE - Chercheurs-es - Doctorant-es

Etat du poste

Vacant

CORPS

Doctorant

BAP

Recherche

Intitulé du poste

Doctorant impacts du changement climatique dans les Andes H/F

Descriptif de l'employeur

Institut français de recherche scientifique internationale, l’IRD contribue à renforcer la résilience des sociétés face aux bouleversements globaux. Il est présent dans plus de 50 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique, ainsi qu’en France hexagonale et dans les Outre-mer. 


Ses activités de recherche répondent de manière concrète à des besoins prioritaires : atténuation et adaptation aux changements climatiques, lutte contre la pauvreté et les inégalités, préservation de la biodiversité, accès aux soins, prise en compte des dynamiques sociales. Les questions de recherche sont élaborées avec les acteurs de terrain et les populations locales. Les équipes croisent les regards, les disciplines et les connaissances à travers des partenariats de long terme pour construire des solutions robustes et à fort impact.


L’IRD défend une recherche qui bénéficie au plus grand nombre. Il partage les résultats de ses projets et met la science au service de l’action. Il accompagne ainsi la transformation des sociétés vers des modèles sociaux, économiques et écologiques plus justes et durables.

Descriptif de la structure

L’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) est un laboratoire public de recherche sous les  tutelles du CNRS/INSU, l’IRD, l’Université Grenoble Alpes (UGA) INRAE et Grenoble-INP.


Il rassemble environ 330 personnes dont 190 membres permanents (chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs) et environ 140 doctorants, post-doctorants et personnels en contrat à durée déterminée. Le laboratoire accueille aussi chaque année plusieurs dizaines de stagiaires et visiteurs scientifiques. Le laboratoire est installé sur trois sites du Campus universitaire de Grenoble (sites Glagiologie, OSUG-B/Maison Climat Planète, et INRAE Grenoble Saint Martin d’Hères).


L’IGE constitue l’un des principaux laboratoires de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG) qui est une structure fédérative de l’INSU.


Vous effectuerez votre mission au sein de l’équipe C2H de l’IGE et serez placé sous la responsabilité directe de Thomas CONDOM avec la co-supervision de Adina RACOVITEANU et Antoine RABATEL.


La thèse prend place au sein du projet TierrasNuevas (2025-2029, 60 mois) financé par l’ANR et vise à co-construire et évaluer la mise en oeuvre de solutions basées sur la nature (NbS) dans les paysages proglaciaires, permettant d’atténuer les effets du retrait glaciaire sur les NCPs.


Vous menez à bien un doctorat sur le sujet suivant : Impacts du changement climatique et de la pression anthropique sur les écosystèmes à composante glaciaire dans les Andes (Pérou, Bolivie, Chili).

Une mission attractive

Sous la responsabilité de Thomas CONDOM, Adina RACOVITEANU, Antoine RABATEL (co-encadrants de thèse).


Le projet ANR est mené dans quatre “vallées phares” au Pérou, en Bolivie et au Chili, habitées par des communautés locales qui utilisent encore des pratiques ancestrales. Plus précisément, la thèse proposée vise à caractériser les environnements proglaciaires et leurs évolutions spatio-temporelles comprenant la part naturelle (climat, géomorphologie, etc.) et la part anthropique. Le travail sera réalisé à différentes échelles spatiales, d’abord au niveau des vallées phares dans chacun des trois pays, puis à l’échelle des cordillères dans lesquelles ces vallées s’inscrivent.


Étape 1 : Cartographie géo-écologique et hydrologique des vallées phares. Pour les quatre vallées phares, il s’agira de collecter des données in situ et de télédétection qui seront utilisées pour déterminer les tendances actuelles en matière de végétation, de caractéristiques géomorphologiques et d'hydrologie des vallées. Cela permettra de produire des cartes géo-écologiques basées sur (i) des données géomorphologiques et sur le recul des glaciers à petite échelle utilisant des observations in situ et des observations par drone ou satellite à haute résolution et (ii) une cartographie de la végétation, par démêlage spectral des données Sentinel-2 validées par des images satellite haute résolution telles que les données Pléiades et reposant sur des études floristiques précédemment réalisées par le consortium. En outre, cela permettra de produire des modèles hydrologiques pour les vallées grâce à la caractérisation géomorphologique du paysage et à la cartographie des eaux souterraines (données géophysiques obtenues par radar à pénétration de sol et mesures par résonance magnétique). Les modèles seront distribués par bandes d'altitude et différents types d'unités de réponse, à un intervalle quotidien. Ils seront adaptés pour représenter la dynamique du bilan hydrique et simuleront les débits naturels et influencés en tenant compte de la répartition de l'eau dans le contexte de la gestion des ressources en eau dans les environnements montagneux (la dynamique de la glace et de la neige).


Étape 2 : Changement d’échelle spatiale. 


Tout d'abord, il faudra caractériser les conditions météorologiques, glacio-hydrologiques et géomorphologiques passées et présentes dans les vallées et sous-bassins versants phares, depuis les glaciers jusqu'aux écosystèmes qui les soutiennent. Pour ce faire, il faudra compiler les ensembles de données géographiques existants à l'échelle des sous-bassins versants et des chaînes de montagnes depuis environ 1950 jusqu'à aujourd'hui. Ces données pourront permettre d’établir des projections des états de surface entre aujourd'hui et 2100.


Étape 3 : Mise en place de modèles géospatiaux statistiques pour définir les interrelations  modification du climat – impact anthropique – évolutions des environnements.

Conditions particulières d'exercice

L’IRD, au cours de votre parcours professionnel, vous accompagne dans le développement de vos compétences. 


L’institut met à votre disposition un panel d’outils tel que le parcours digital d’intégration, l’accès à la formation permanente, à la promotion et la mobilité.


 


L’IRD offre, en fonction des activités, la possibilité de télétravailler de 1 à 3 jours hebdomadaires. 


En rejoignant l’IRD, vous bénéficierez : 


De 32 jours de congés + 13 RTT (pour un temps plein à 38h30 hebdomadaire)


Tickets restaurants OU d’une restauration collective (en fonction du site) 


Souscription annuelle (facultative) à l’Association des Œuvres Sociales : prestations vacances-loisirs et sportives-culturelles


Participation à hauteur de 15€/mois pour la protection sociale

Le profil que nous recherchons

Vous avez développé les compétences suivantes :


Titulaire d'un Master en sciences de la Terre, Géographie Physique, Télédétection ou domaine connexe.


Compétences spécifiques requises :



  • Bon niveau en sciences de la Terre et de l’Environnement ou géographie physique

  • Analyse de données quantitatives et programmation (ex. : Python, R, Matlab, calcul sur cluster)

  • Expérience dans l’utilisation des Systèmes d’Information Géographique (ex. : QGIS) et de la télédétection

  • Bon niveau d’anglais


Vous faites preuve des qualités humaines suivantes :



  • Bonne écoute

  • Curiosité 

  • Aime le travail en équipe et dans une équipe pluridisciplinaire.

Rémunération

Selon les grilles

Localisation du poste

Localisation du poste

Europe, France, Auvergne-Rhône-Alpes, Isère (38)

Ville d'affectation

Grenoble

Informations complémentaires

Télétravail possible

Non

Management

Non

Demandeur

Date de vacance de l'emploi

01/12/2025

Contact RH (mail)

recrutement.dr-sud-est@ird.fr