Institut français de recherche scientifique internationale, l’IRD contribue à renforcer la résilience des sociétés face aux bouleversements globaux. Il est présent dans plus de 50 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique, ainsi qu’en France hexagonale et dans les Outre-mer.

 Ses activités de recherche répondent de manière concrète à des besoins prioritaires : atténuation et adaptation aux changements climatiques, lutte contre la pauvreté et les inégalités, préservation de la biodiversité, accès aux soins, prise en compte des dynamiques sociales. Les questions de recherche sont élaborées avec les acteurs de terrain et les populations locales. Les équipes croisent les regards, les disciplines et les connaissances à travers des partenariats de long terme pour construire des solutions robustes et à fort impact.
L’IRD défend une recherche qui bénéficie au plus grand nombre. Il partage les résultats de ses projets et met la science au service de l’action. Il accompagne ainsi la transformation des sociétés vers des modèles sociaux, économiques et écologiques plus justes et durables.

Vous serez affecté au sein de l’UMR 9220 ENTROPIE à Nouméa en Nouvelle Calédonie. ENTROPIE est une Unité Mixte de Recherche à 4 tutelles (Université de la Réunion, IRD, IFREMER et Université de la Nouvelle-Calédonie) dont l’objectif vise à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes marins et insulaires de l’Indo-pacifique tropical dans le contexte de changement climatique.

Le Directeur d’Unité Adjoint à Nouméa est Morgan MANGEAS (morgan.mangeas@ird.fr). La thèse de doctorat sera sous la direction des Drs Riccardo Rodolfo-Metalpa (IRD – UMR ENTROPIE, HDR) et Jérémie Vidal-Dupiol (Ifremer – UMR IHPE, HDR).

Pour postuler, merci d’adresser votre candidature (CV et le projet de 2 pages)

La limite pour candidater est fixée au 30 septembre.

Les entretiens se dérouleront du 6 au 9 /10/2025

La sélection aura lieu le 10/10/2025

La prise de fonction se fera au 01/12/2025

Dans le cadre du Programme Prioritaire de Recherche Océan et Climat, « Un Océan de Solutions », le candidat participera au projet pluridisciplinaire MaHeWa (https://mahewa.fr/en/) pour étudier la résilience des coraux aux vagues de chaleur : À la recherche de solutions fondées sur les réponses phénotypiques et (épi)génomiques des coraux résistants.

Le candidat se concentrera sur l’étude des réponses phénotypiques et de leurs bases génétiques et épigénétiques chez trois espèces modèles : Acropora hyacinthus, Pocillopora damicornis, Porites lobata.
Lors de la première campagne à bord du navire océanographique Antea, l’équipe MaHeWa a échantillonné et géolocalisé 90 colonies par espèce sur deux sites d’étude en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. L’objectif est d’identifier, via des biomarqueurs, les colonies présentant une signature de thermotolérance. Ces signatures seront utilisées pour sélectionner les colonies thermotolérantes et thermosensibles, afin d’évaluer ensuite le coût biologique de cette tolérance. L’objectif principal de cette thèse est de démontrer que la présence de biomarqueurs de résistance thermique confère une réelle résilience aux futures vagues de chaleur, et d’en évaluer le coût métabolique. 

Les colonies présentant une forte ou une faible expression des biomarqueurs seront soumises à des expériences de stress thermique en aquarium (Nouvelle-Calédonie) et en mésocosme (Polynésie française). Divers paramètres physiologiques et métaboliques seront mesurés pour évaluer la corrélation avec la résistance thermique, ainsi que le coût pour l’organisme à long terme.
Le candidat effectuera également des extractions d’ADN et des analyses par séquençage PCR multiplex pour rechercher les signatures génétiques et épigénétiques identifiées.

L’étudiant sera basé principalement à Nouméa, avec une possibilité de débuter à Montpellier pour la formation et l’analyse des échantillons collectés lors de la campagne de mars 2025. Il participera aux missions de collecte, aux expérimentations de stress thermique en aquarium, et à l’analyse des réponses physiologiques en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie.

La thèse est financée par le programme MaHeWa (PPR) et cofinancée par l’IRD. Elle sera inscrite à l’Université de la Nouvelle-Calédonie.

Toutes les ressources nécessaires seront mises à disposition par l’IRD et l’IHPE (plateformes génomiques et bioinformatiques comprises).

Le candidat collaborera activement avec :

- L’équipe de physiologie corallienne d’ENTROPIE (Nouméa) ;

- L’équipe microevolution des interactions dans l’anthropocène d’IHPE (Montpellier) pour l’(epi)génomique des coraux ;

- L’équipe RMPF Ifremer de Secopol  (Polynésie française) ; d’autres collaborations et participations à des projets en cours seront possibles selon les résultats et l’avancée du projet.

 Compétences souhaitées :

- Les candidats doivent être titulaires d’un master en écologie, biologie marine ou domaine équivalent
- Maitrise de l’anglais académique et parlé- Maîtrise des outils biostatistiques et bioinformatiques (GLMs, R, bash)

- Expérience en biologie moléculaire (souhaitée) ;

- Compétences en rédaction scientifique ;

- Expérience en laboratoire expérimental (aquarium) ;

- Certificat de plongée professionnelle (optionnel) ;

Le candidat est invité à rédiger un bref texte (deux pages maximum, références comprises) présentant son projet de thèse sur le thème proposé. Ce texte ne doit pas être généré par l’IA. Le texte sera discuté lors de l'entretien via Zoom s'il est sélectionné.